dimanche 24 mars 2013

Discours à la Butte des Zouaves le dimanche 24 mars 2013



Il y a presque un siècle, en ces lieux, un volcan de fer, de boue et de feu a détruit la vie, la jeunesse, les espoirs de milliers de jeunes soldats.

La terre, bouleversée, déchirée, par le déluge d’artillerie ou l’ignoble guerre des mines, a englouti leurs corps, mêlant le sang de tous ces belligérants, dans une fraternité de désastre.

Si le temps a passé, si la nature a repris ses droits, ramenant ici plantes et bêtes, les parents et descendants des poilus de 14 n’ont pas oublié les morts, la souffrance, et les larmes versées, considérant comme sacré ce site de bataille.

Eux, n’ont rien oublié, ni le fracas des armes, ni la plainte des blessés, ni l’image des disparus.

D’autres, hélas, n’ont eu que faire du souvenir du passé, ni de l’avenir de nos enfants.

Aujourd’hui, sur ces terres remises en culture, sur ces coteaux fleuris, s’ouvre donc une nouvelle plaie. Les anciennes tranchées, les boyaux de liaison, tous les vestiges de ces terribles affrontements, doivent faire place à un nouvel ennemi.

Avec la complicité de ceux qui ont cédé leurs terres à l’exploitant,
Avec l’aval des pouvoirs publics,
Avec le misérable accord d’une poignée de militants obnubilés par l’édification d’un monument,
Avec le soutien actif d’une municipalité appâtée  par le gain,
Ce projet privé est une véritable insulte aux morts de la Grande Guerre.

Mais cette décharge n’est pas que cela. Elle est aussi, et peut-être avant tout, une grave menace pour la vie.

Que mangeront en effet nos enfants demain, lorsque les meilleures terres nourricières auront disparu sous des masses d’ordures ?

Quelle eau boiront-ils quand les nappes phréatiques qui se trouvent sous nos pieds auront été définitivement souillées ?

Quel environnement appauvri découvriront-ils quand la riche biodiversité présente sur le site aura subi le même sort que les vestiges de la guerre ?

La couleur jaune que nous portons aujourd’hui est le symbole de ces plantes menacées, mais aussi de tout l’équilibre de la vie qui est ici en péril.

Nous ne pouvons admettre que de vulgaires intérêts financiers contribuent à détruire un lieu de mémoire et une source de vie.

Et nous, nous n’oublions pas la dette que nous avons envers ceux qui viendront après nous : « nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants ».

jeudi 21 mars 2013

Manifestation pacifique du dimanche 24 MARS 2013


La lutte contre la décharge de Moulin-sous-Touvent continue !
Nous vous remercions de votre adhésion par la signature de la liste de soutien aux 
BUGRANES.

Ce dimanche 24 mars 2013, nous serons présentes à la Butte des Zouaves,
lors de la commémoration des Zouaves au monument à 10 heures.
Nous vous invitons à nous rejoindre nombreuses et nombreux. (Ci-joint le tract d'information).

Manifestation pacifique "VILLAGE EN DANGER"
Dimanche 24 mars à 10 h lors de la cérémonie à la Butte des Zouaves  >> ICI LE PLAN D'ACCES

Rendez-vous à 9 h 30 (co-voiturage)
Tracy-le-Mont : Place loonen
Tracy-le-Val : Parking église
Carlepont : Parking église

N'oubliez pas vos gilets jaunes. Apportez vos pancartes !

vendredi 16 novembre 2012

Résumé de la situation à novembre 2012

Novembre 2012 : que pouvons-nous faire ?

Dans le cadre des actions judiciaires en cours on remarquera que Gurdebeke ne cesse de mettre en avant l’argument de la nécessité de procurer un site d’enfouissement à ses deux clients du secteur, la CC2V (communauté de communes des deux vallées) et la 3CA (communauté de communes du canton d’Attichy).

Convaincre ces deux collectivités d’envoyer leurs ordures à l’incinérateur de Villers-Saint-Paul par l’intermédiaire du SMVO (Syndicat Mixte de la Vallée de l’Oise) dirigé par Monsieur Marini, permettrait de réduire considérablement la portée de cet argument, en contraignant G. à admettre que le but essentiel de la création de cette décharge est l’enfouissement, soit de déchets ménagers venus d’un autre département, soit de déchets industriels banals (aujourd’hui appelés « déchets d’activités économiques ») ; dans ce dernier cas, l’intérêt de l’affaire devient entièrement privé, ce qui éloigne le projet de ses fondements d’origine. Rappelons en effet que, cumulés, les tonnages d’O.M. des 2 collectivités représentent environ 10 à 15000 t par an, alors que l’autorisation obtenue est de 100 000 t par an pendant 7 années !

Communauté de Communes du Canton d’Attichy :

Depuis plus d’une année, la communauté a reçu des propositions de la part du SMVO. Celles-ci ont été étudiées avec l’aide d’un bureau technique indépendant, et différentes hypothèses ont été envisagées en fonction des dernières données disponibles en matière de réglementation.

Le comparatif entre l’enfouissement à Moulin-sous-Touvent (A) et l’adhésion au SMVO (B) fait apparaître les différences suivantes :
Coût annuel : A inférieur de 3,8% à B, soit une différence de 25000 euros par an (soit 1,54 euros par habitant)
Cela à l’horizon 2015, la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) augmentant plus vite et plus fort sur l’enfouissement que sur l’incinération afin de favoriser ce dernier mode de traitement.

Note : il est à remarquer que le montant de la TGAP pourrait être minoré sur l’enfouissement en cas de valorisation du biogaz mais c'est une option qui n’a jamais été envisagée par l’Entreprise Gurdebeke sur le site de MsT, aucune autorisation en ce sens n’a été sollicitée, aucun document technique n’y fait allusion. Il est extrêmement peu probable que cette entreprise se trouve un jour à même de mettre en œuvre un telle technique sur le site, en raison du coût d’une telle installation, du manque de débouché pour la chaleur produite et de la difficulté à se raccorder au réseau électrique (pas de poste à proximité).

Le montant de 25 000 euros est donc un chiffre probable, et ne représente que 1,35% du montant des dépenses que la communauté engage pour la gestion des déchets dans le canton.

Ce léger surcoût ne peut-il être l’effort à faire pour :

  • Faire preuve de solidarité intercommunale vis à vis de la commune de Tracy-le-Mont et
  • Protéger sur le long terme les ressources en eau de celles-ci, et d’autres collectivités du canton dans l’hypothèse d’un maillage fin des réseaux
  • Préserver un site historique 14-18 et la ressource financière que peut représenter  le « tourisme de mémoire », en particulier dans le cadre du projet en cours de montage de « musée-territoire »
  • Offrir à l’ensemble des habitants du canton une qualité de service largement supérieure à celle présentée actuellement : mise aux normes « SMVO » de la déchetterie en fonction de l’évolution rapide de la réglementation, contrôle d’accès par cartes magnétiques, accès à l’ensemble des déchetteries du SMVO, tri plus fin des déchets (barquettes et films plastiques), personnel technique qualifié, création de recycleries,
  • Participer à une véritable politique générale de gestion des flux de déchets

Jusqu’alors les propositions faites par le SMVO intègrent l’abandon par cette dernière structure du fameux « ticket d’entrée », somme à verser par les collectivités adhérentes « en retard » pour compenser les efforts d’investissement consenties par les collectivités fondatrices.

Cependant de nombreuses collectivités, à l’ouest du département, s’apprêtent à rejoindre le SMVO, convaincues de l’inutilité de la création d’un nouvel incinérateur à Villers-Saint-Sépulcre, et intéressées par les propositions de Monsieur Marini.

Combien de temps encore les propositions du SMVO seront-elles encore valides ? Quand le « vide de four » observé aujourd’hui à Villers-saint-Paul serat-il comblé, fermant la porte à des nouveaux adhérents potentiels ?

De telles incertitudes imposent que la 3CA, avec à sa tête Monsieur Degauchy, se prononce sans plus tarder pour une délégation de son service « collecte et traitement des déchets» au SMVO.

Communauté de Communes des 2 Vallées :

Monsieur Carvalho est un farouche opposant de Monsieur Marini pour diverses raisons dont celles ayant trait à la politique qui ne sont pas des moindres ; mais irait-il jusqu’à pénaliser les habitants de son canton en leur imposant la solution Gurdebeke, si la solution SMVO s’avérait un jour la moins coûteuse ? Pourtant, certains élus de sa communauté de communes commencent à poser des questions. Eux aussi ont des comptes à rendre à leurs électeurs.

Monsieur Carvalho a évoqué une éventuelle solution « méthanisation » qui permettrait, en complément de l’enfouissement, de minorer les coûts de cette dernière technique.
Il semblerait qu’il s’agisse là d’une innovation « made in Gurdebeke », une méthode de génération de biogaz « au rabais », à partir d’un gisement brut ou peu trié, à l’intérieur de digesteurs sommaires. Cette technique a t-elle déjà dépassé le stade de l’expérimentation, quel est son coût, ses débouchés ? Nul ne semble en mesure de répondre à cette question et Monsieur Carvalho en premier. Et cela n’a rien d’étonnant, la maîtrise d’un tel outil exige en effet des investissements sans rapport avec les capacités financières d’une entreprise de la taille de celle-là.


Conclusion :

Force sera bien un jour de constater que, dans un domaine où les coûts ont tendance à s’envoler, seules les économies d’échelle permettent d’en tempérer l’augmentation, quitte à tolérer un quasi-monopole de grosses sociétés, seules à même d’engager les investissements considérables requis pour la gestion de ces différentes filières.

A terme, tout laisse à supposer qu’une seule structure (le SMVO, vraisemblablement) gèrera l’ensemble des déchets (ménagers et DIB) du département.

Il serait par conséquent contre-productif, économiquement absurde, et techniquement irréaliste que deux petites collectivités continuent à jouer durablement au « village d’Astérix » dans leur petit coin de l’est du département.

mercredi 14 novembre 2012

Lettre ouverte à Monsieur Lucien Degauchy

Attichy, le mercredi 14 novembre 2012,
Monsieur Lucien DEGAUCHY,
Député de l’Oise
Président de la Communauté de Communes du Canton d’Attichy



Monsieur le Député, Monsieur le Président,


Comme vous le savez la lutte de trois communes et de trois associations de défense de l’environnement contre le projet de décharge de Moulin sous Touvent a pris une tournure délicate depuis la signature d’un arrêté d’autorisation par le préfet de l’Oise, en décembre 2011.

Comme vous le savez également cette installation se ferait au-dessus de nos nappes phréatiques et sur un site de mémoire 14-18.

Elu député par le peuple, vous avez la responsabilité, primordiale, de la sécurité et de la santé de celui-ci mais aussi de la préservation de la mémoire des drames du passé, afin d’éviter que ceux-ci ne se reproduisent un jour.

Président d’une communauté de communes vous avez l’opportunité d’anéantir l’argument mis en avant en justice par l’entreprise Gurdebeke pour justifier la création de ce centre, en décidant de  détourner le flux de nos ordures ménagères, qui vont actuellement à l’enfouissement, vers l’incinérateur de Villers-Saint-Paul.

Depuis l’enquête publique de 2005, Monsieur le Député, à aucun moment vous n’avez pris un parti ferme dans cette affaire et, jamais,  nous ne vous avons vu à nos côtés lors des différentes manifestations qui ont soulevé la population contre ce projet.

En tant que maire de Courtieux, conseiller général, et président de la Communauté de Communes du Canton d’Attichy, vous pouvez faire jouer la solidarité intercommunale au sein de celle-ci afin de présenter un front uni contre ce projet lequel n’a d’autre objectif que de servir les intérêts d’une société privée.

Nous, femmes de ce territoire menacé, préoccupées par le bien-être de nos familles, et l’avenir de nos enfants, nous estimons qu’il est de votre devoir de faire enfin un geste fort en ce sens et de prendre une décision littéralement vitale à nos yeux. L’eau potable est un bien dont les réserves vont en se réduisant du fait de différents facteurs, climatiques, pollutions, etc. Préserver cette ressource est devenu impératif dans de nombreux textes tant français qu’européens.

Cela fait maintenant plus d’une année que votre collectivité a reçu des propositions concrètes d’adhésion au Syndicat Mixte de la Vallée de l’Oise de la part de ses dirigeants et aucune décision n’a encore été prise.

Pendant ce temps les bulldozers détruisent chaque jour un peu plus le site de Château-Gautier, saccagent des terres qui ne joueront peut-être plus longtemps leur précieux rôle de filtre pour notre eau potable.

Pendant ce temps le Syndicat Mixte de la Vallée de l’Oise, qui a besoin d’ordures ménagères pour faire tourner ses fours, recrute de nouveaux adhérents. Combien de temps encore les propositions qui vous ont été faites demeureront-elles valables ?

Si, un jour, les premières ordures sont déposées en ces lieux, nous femmes de ce petit coin de Picardie menacé, considérerons que vous devrez assumer votre part de responsabilité.

Si, un jour, nos ressources en eau se trouvent polluées par l’infiltration de l’un ou l’autre des nombreux polluants que recèle ce type d’exploitation, croyez bien que, cette fois encore, nous nous souviendrons de votre rôle dans cet abandon !

Enfin, nous pensons aux habitants de Carlepont et de Tracy-le-Val qui subissent depuis tant d’années diverses nuisances, mauvaises odeurs, passages intenses de camions. Ne croyez-vous pas qu’eux aussi, méritent un peu de votre considération, ne serait-il pas opportun de faire cesser, enfin, ces atteintes à leur environnement ?

Veuillez agréer, Monsieur le Député, Monsieur le Président de la Communauté de Communes, l’expression de nos sentiments distingués, mais fort contrits par votre attitude.


LES BUGRANES
Collectif féminin de Tracy le mont, Tracy le Val, Carlepont
 

Lettre ouverte à Monsieur Patrice Carvalho

Le 14 novembre 2012,

Monsieur Patrice CARVALHO,
Député de l’Oise
Président de la Communauté de Communes des Deux Vallées



Monsieur le Député, Monsieur le Président,


Comme vous le savez la lutte de 3 communes et de 3 associations de défense de l’environnement contre le projet de décharge de Moulin-sous-Touvent a pris une tournure délicate depuis la signature d’un arrêté d’autorisation par le préfet de l’Oise, en décembre 2011.

Comme vous le savez également cette installation se ferait au-dessus de nos nappes phréatiques et sur un site de mémoire 14-18.

Elu député par le peuple, vous avez la responsabilité, primordiale, de la sécurité et de la santé de celui-ci mais aussi de la préservation de la mémoire des drames du passé, afin d’éviter que ceux-ci ne se reproduisent un jour.

Président d’une communauté de communes vous avez l’opportunité d’anéantir l’argument mis en avant en justice par l’entreprise Gurdebeke pour justifier la création de ce centre, en décidant de détourner le flux de nos ordures ménagères, qui vont actuellement à l’enfouissement, vers l’incinérateur, sous-alimenté, de Villers-Saint-Paul.

Depuis l’enquête publique de 2005, Monsieur le Député, à aucun moment nous ne vous avons vu à nos côtés lors des différentes manifestations qui ont soulevé la population contre ce projet.

En tant que maire de Thourotte, conseiller général et président de la CC2V, vous pouvez faire jouer la solidarité intercommunale au sein de celle-ci afin de présenter un front uni contre ce projet lequel n’a d’autre objectif que de servir les intérêts d’une société privée.

Nous, membres du collectif Les Bugranes, préoccupées par le bien-être de nos familles, et l’avenir de nos enfants, nous estimons qu’il est de votre devoir de faire enfin un geste fort en ce sens et de prendre une décision littéralement vitale à nos yeux. L’eau potable est un bien dont les réserves vont en se réduisant du fait de différents facteurs, climatiques, pollutions, etc. Préserver cette ressource est devenu impératif dans de nombreux textes tant français qu’européens.

Votre collectivité a reçu des propositions concrètes d’adhésion au SMVO de la part de ses dirigeants, que vous avez déclinées

Pendant ce temps les bulldozers détruisent chaque jour un peu plus le site de Château-Gautier, saccagent des terres qui ne joueront peut-être plus longtemps leur précieux rôle de filtre pour notre eau potable.

Pendant ce temps le SMVO, qui a besoin d’ordures ménagères pour faire tourner ses fours, recrute de nouveaux adhérents. Combien de temps encore les propositions qui vous ont été faites demeureront-elles valables ? Pourquoi continuer à soutenir une méthode archaïque de traitement des déchets alors que de nombreuses mesures européennes comme nationales incitent à développer les actions de prévention, de recyclage, de réutilisation et, en dernier lieu, d’incinération ?

C’est dans ce contexte, d’ailleurs, que les taxes qui pèsent sur l’enfouissement vont en augmentant fortement, allez-vous pénaliser, également, vos contribuables, qui ont déjà bien des charges à supporter ?

Si, un jour, les premières ordures sont déposées en ces lieux, nous femmes de ce petit coin de Picardie menacé, considérerons que vous devrez assumer votre part de responsabilité.

Si, un jour, nos ressources en eau se trouvent polluées par l’infiltration de l’un ou l’autre des nombreux polluants que recèle ce type d’exploitation, croyez bien que, cette fois encore, nous nous souviendrons de votre rôle dans cet abandon !

Enfin nous vous demandons instamment de considérer, en plus du risque qui va peser sur les ressources en eau de Tracy-le-Mont, des ravages que va causer un tel établissement à un site 14-18, situé au sein du musée-territoire qui regroupe 5 communautés de communes –dont la vôtre- les diverses nuisances, mauvaises odeurs, passages intenses de camions que subissent depuis plus de trente années les habitants de Carlepont et de Tracy-le-Val.

Agir en faveur de notre environnement et de celui des générations futures, favoriser un développement économique reposant sur un tourisme de proximité, préserver les ressources naturelles de notre territoire, tout cela est à votre portée. Allez-vous laisser passer cette occasion ?

Veuillez agréer, Monsieur le Député, Monsieur le Président de la Communauté de Communes, l’expression de nos sentiments distingués, mais fort contrits par votre attitude.

LES BUGRANES
Collectif féminin de Tracy le mont, Tracy le val, Carlepont.

Une bugrane c'est quoi ?

La bugrane est une PLANTE PROTÉGÉE de la région Picardie !

ONONIS PUSILLA L. ou Bugrane naine
Famille des fabacées
Chaméphyte / 5 - 25 cm / Juin - Août
 




Ecologie : Espèce calcicole et xérophile. Pelouses, lisières forestières et sols rocailleux.

Répartition : Plante subméditérranéenne qui atteint en picardie sa limite septentrionnale de répartition. Anciennement assez répandue dans le Tertiaire parisien, elle y est encore présente mais a subi une forte régression du nombre et de la taille des stations.

Menace - conservation : Le déclin de la bugrane naine est lié à l'abandon du pâturage extensif autrefois pratiqué sur ses biotopes. Elle est donc menacée par l'embroussaillement et la fermeture des milieux.
Elle est aussi menacée à Château-Gautier par le passage des bulldozers, pour le défrichement en vue de l'exploitation de la décharge !